
La philatélie
La philatélie, c’est la collection des timbres. Tout le monde sait ça. C’est la collection la plus répandue dans le monde et l’une des plus anciennes puisqu’elle remonte aux années 1840. Mais on en a souvent une image faussée : la philatélie ne consiste pas seulement à aligner les vignettes de papier gommé dans des albums. Elle présente d’autres intérêts, de multiples aspects, et bien des façons d’être abordée.

Les timbres
Les timbres servent à affranchir le courrier mais aussi à donner une image de l’Etat qui les émet, un moyen d’annoncer des événements, de rendre hommage à des personnes ayant contribué au rayonnement du pays. C’est un vecteur historique, touristique.
Quelques avantages…
Les timbres sont généralement émis par le gouvernement légal du pays, ce qui limite les dérives quant aux sujets retenus. La France, par exemple, a pour tradition de ne pas célébrer de personnalités vivantes. Une charte de bonne conduite internationale proscrit l’utilisation du timbre à des fins de propagande ou de provocation à l’encontre d’un autre pays.
La nature quasi-officielle du timbre est censée éviter les manipulations mercantiles, les tirages trop limités créant une rareté artificielle. Un porte-clés édité à trois exemplaires par un artisan n’aura jamais de valeur réelle alors que des timbres vendus seulement à quelques centaines de milliers d’exemplaires sont peu communs.
Malheureusement, certaines Postes se livrent à de telles manipulations commerciales, dévalorisant ainsi le timbre de manière durable.
Les timbres ne sont pas seulement des images. Ils donnent des indications sur le sujet, le personnage représenté. Ils invitent à s’informer (à se cultiver…)
Les timbres aiguisent la curiosité et constituent le point de départ de recherches documentaires. Il y a beaucoup de chose sur l’Histoire, la Géographie, la vie des grands hommes et des centaines d’anecdotes que seuls les philatélistes connaissent.

Premier objet de brocante.
Les timbres servent à affranchir le courrier mais aussi à donner une image de l’Etat qui les émet, un moyen d’annoncer des événements, de rendre hommage à des personnes ayant contribué au rayonnement du pays. C’est un vecteur historique, touristique.
Quelques avantages…
Les timbres sont généralement émis par le gouvernement légal du pays, ce qui limite les dérives quant aux sujets retenus. La France, par exemple, a pour tradition de ne pas célébrer de personnalités vivantes. Une charte de bonne conduite internationale proscrit l’utilisation du timbre à des fins de propagande ou de provocation à l’encontre d’un autre pays.
La nature quasi-officielle du timbre est censée éviter les manipulations mercantiles, les tirages trop limités créant une rareté artificielle. Un porte-clés édité à trois exemplaires par un artisan n’aura jamais de valeur réelle alors que des timbres vendus seulement à quelques centaines de milliers d’exemplaires sont peu communs.
Malheureusement, certaines Postes se livrent à de telles manipulations commerciales, dévalorisant ainsi le timbre de manière durable.

Les échanges
La volonté d’échanger est aussi ancienne que la philatélie elle-même.
Trouver un autre collectionneur qui, comme nous s’intéresse aux fleurs, à l’Histoire de la IIIe République ou au Sénégal, et faire progresser nos collections, nos connaissances en parallèle.
Trouver, au contraire, un correspondant allemand, argentin, australien, cambodgien, marocain… qui peut nous procurer des timbres de son pays en échange de timbres français. Facile.
Les philatélistes pratiquent des échanges internationaux depuis toujours. Grâce à sa petite taille et à son poids insignifiant, le timbre voyage bien par la poste (juste retour des choses…) et pour un coût modique. Internet a considérablement facilité les contacts entre collectionneurs.
Du coup, la philatélie a été dynamisée par le web au point de devenir une des activités les plus florissantes sur la toile mondiale.

La valeur des timbres
Les timbres ne figurent pas au rang des meilleurs placements (bourse, immobilier, oeuvres d’art…). On peut cependant constituer de belles collections d’une grande valeur.
Comme dans beaucoup d’activités faisant l’objet de transactions commerciales, c’est au moment de l’achat que se décide l’éventuel bon placement. Deux ingrédients nécessaires : disposer d’un minimum de connaissances philatéliques et s’informer.
S’il suffisait d’acheter les timbres à la poste et d’attendre cinq, dix ou vingt ans pour devenir riche, tous les philatélistes auraient cessé de travailler pour vivre de cette rente. Pourtant l’ illusion reste parfois présente, entretenue par des personnes naïves ou peu scrupuleuses dont certaines ont fait les gros titres de la presse à plusieurs reprises.
Méfiance de rigueur vis-à-vis des « placements garantis ». Le timbre n’est pas une valeur financière mais un objet de passion. A la revente, on récupère une partie de son investissement, rarement l’intégralité. Quant à gagner de l’argent avec les timbres, c’est une autre affaire, généralement réservée aux professionnels…
Certains timbres valent plusieurs dizaines de milliers d’euros. Même si ce sont des exceptions, de nombreux autres affichent des valeurs à trois chiffres. Assez pour inspirer les faussaires. Les falsifications ne sont pas rares et les techniques sont suffisamment au point pour tromper la majorité des collectionneurs. Il existe des experts. Certains sont spécialistes d’un sujet, d’autres (les meilleurs) ont des compétences techniques globales.
Le travail des faussaires est largement facilité par l’inconscience de beaucoup de collectionneurs qui ne pensent pas à faire appel à un expert ou qui rechignent à le faire au motif que ce service est payant.
Les achats par correspondance (comme sur Internet) comportent donc une part de risque. A ne pratiquer qu’auprès de vendeurs connus ou de professionnels clairement identifiés. Et, même dans ce cas, cela ne dispense pas d’une expertise.
A savoir :
* Attention aux affaires alléchantes, aux « occasions à ne pas manquer » qui peuvent cacher des timbres faux, des défauts ou des réparations non signalés.
* La profession d’expert en philatélie n’étant pas réglementée, n’importe qui peut se parer d’un tel titre. Pour connaître les experts reconnus, contacter la Chambre professionnelle française (CNEP) ou l’Association internationale des experts (AIEP).
